Dans la bibliothèque
Vous voyez ce fauteuil club, près de la baie vitrée qui donne sur le jardin ?
Allez-y, installez-vous tranquillement.
Regardez le jardin à l’extérieur.
Prenez le temps de sentir l’atmosphère de la pièce.
L’odeur du cuir du fauteuil,
la tranche des livres sur les rayonnages,
la poussière qui flotte dans l’air.
Ecoutez les bruits de la maison,
ses habitants qui vont et viennent,
les craquements des menuiseries,
les claquements de portes.
Tout cela est si loin…
Maintenant vous pouvez lire, au calme, un des textes ci-dessous.
***
Quand vous aurez fini, inutile de ranger, je viendrai après votre départ remettre un brin d’ordre.
A la sortie, si vous le souhaitez, vous pourrez acheter un livre ou faire un don.
Arrête de rêver !
En parcourant les réseaux sociaux cet après-midi, j’ai reçu une fessée.
Par l’entremise de la publication d’une femme inspirante (*), “on” est venu me rappeler pourquoi j’étais là.
Les temps sont durs en entreprise
La crise exceptionnelle que nous traversons est un vrai défi pour les êtres que nous sommes. Jamais dans l’ère moderne l’humanité n’a autant été confrontée à l’absurdité de ses propres systèmes.
Parmi ceux-ci, le contexte de l’entreprise est un des plus révélateurs de cette magnifique dualité humaine, capable du meilleur comme du pire.
De la frustration à la confiance
La semaine dernière, je vous partageais mon faux départ dans deux défis d’écriture. J’ai été fort contrariée de ne pas réussir à honorer mon engagement envers moi-même. Je m’en suis d’autant plus voulu que j’ai affiché publiquement ces challenges, avec cet enthousiasme qui caractérise tous mes débuts. Quelle image donné-je ? Pire, ensuite, j’ai livré mes premiers textes, et puis… pfffuit… plus rien…
Faux départ
Le 1er Novembre 2020 touche à sa fin, et je n’ai pas écrit une ligne pour ces challenges. Je participe pour la première fois au Nanowrimo et au Challenge AZ des Généa-bloggueurs, et je n’ai pas pris la ligne de départ. Je ne ressens même pas de honte, enfin… pas vraiment. Il y aurait même un léger sentiment de victoire, quelque chose qui dirait « Ah ah, tu vois, tu n’as pas le cran. »
De l’intention initiale
Je n’ai pas vraiment “écrit” ce livre. Retour à la Source. Ce que je veux dire par là, c’est que je n’avais pas l’intention initiale de créer un ouvrage et de le partager.
Le retour du Retour
Il y a deux ans, jour pour jour, je publiais “Retour à la Source”, témoignage de ma résilience suite à un burn-out. Je croyais alors que j’étais arrivée. Où, je ne sais pas, mais arrivée… Cette magistrale erreur de perception m’a donné l’opportunité de parcourir de nombreux chemins tortueux…
Les mots font trop de bruit…
Tapis dans l’obscurité, ils attendent ma plume, mes lèvres, mais leur nervosité m’affole. Cette énergie débordante envahit tout, prend toute la place, et efface… qui je suis.
Qu’est-ce que le couple?
Dans ma vie d’adulte, j’ai eu l’opportunité de vivre trois couples différents, trois unions de plusieurs années, qui sont toutes achevées aujourd’hui, me laissant dans un célibat parfois nourrissant, parfois sclérosant. Il m’arrive de penser que c’est un p… de gâchis, surtout lorsque je compare ma vie à celle d’amis en couple depuis trente ans, à l’inébranlable complicité. Que reste-t-il de mes amours?
Du désamour? Vraiment?
Je crois que j’aime tellement la vie que j’ai voulu…
Qui je choisis d’être
Qui je choisis d’être, ici et maintenant?
Laure victime, faible et geignarde? Laure bourreau, intrusive et exigeante? Laure sauveuse, jugeante et donneuse de leçons?
Ou encore…
La possibilité de choisir
J’ai réalisé ce soir que je n’avais jamais véritablement aimé. Je ne crois pas avoir permis à qui que ce soit, au moins une fois, d’être ce qu’il avait envie d’être, sans que je ne ressente soit de la satisfaction car il était conforme à mes attente, soit du rejet car il ne l’était pas.
Une Miette d’amour
Extrait de mon journal intime, samedi 4 avril 2020.
Miette est morte cette nuit…
“Abandonne-toi à la Source.”
Depuis que je suis levée, ces mots sont gravés dans mon esprit. De peur de les oublier, je les ai répétés en boucle, jusqu’à ce que je m’installe pour écrire ce matin.
J’avais surtout peur d’oublier les sensations qui y étaient associées. J’étais, en effet, à la fois celle qui prononçait cette phrase, et l’amant qui la recevait Dans cette fin de rêve érotique, j’étais le cadeau, l’invitation, et l’heureux bénéficiaire.
Rien, ce n’est pas rien…
En réalité, il n’y a pas de problème.
Aucun.
Nous créons les problèmes, les questions, pour nous occuper à chercher les réponses, pour éviter de faire face au vide. A ce que nous croyons être vide. Et qui est en réalité plein de nous, de soi, de notre pure essence.
Pulsation
Aaaargh… Agitée dedans! Un énorme désir de faire, de bouger la matière, une sorte de fébrilité. Oh je la connais, cette énergie! C’est grâce à elle que je fais mon ménage, comme ça, d’un coup, après des semaines d’élevage intensif de moutons sous-plumardiens. Sauf que là… je n’ai pas envie de faire le ménage…
Lâcher prise…
Savez-vous qu’aujourd’hui, dans le monde, plus d’un milliard de personnes n’a…