Cyanotype végétal de fleurs d’orchidées séchées (encyclia cochleata)
Sur papier aquarelle
15 x 21 cm
Signé par embossage
Ces petites fleurs d’encyclia cochleata ressemblent à des petits poulpes, vous ne trouvez pas ? Ou à des extraterrestres…
Quoi qu’il en soit, j’ai eu la chance qu’on m’offre une hampe florale encore porteuse de fleurs, accompagnée de celles qui étaient déjà tombées. L’occasion de profiter, en bleu, de l’esthétique complète du végétal.
Remontant le temps pour me connecter à ce XIXème siècle bouillonnant qui m’est cher, j’exploite le procédé du cyanotype à la manière d’Anna Atkins (1799-1871). Dans mes œuvres, la plante, née une première fois de la lumière, se révèle à nouveau dans la confidence de ses détails, grâce au contraste poussé à l’extrême par la saturation des sels de fer. Ces cyanotypes végétaux, à la fois puissants et intimes, nous rappellent l’essence de notre vitalité, notre propre origine lumineuse.
Avec la série des Cyanorchides, je rend hommage à ces plantes si particulières que sont les orchidées. Connaissez-vous l’étymologie de leur nom ? Il vient du grec ancien « orchis », qui signifie « testicule », en référence à la forme de leurs racines tuberculeuses. On ne peut que s’émerveiller devant la délicatesse des fleurs, l’agencement complexe des pétales, la multitude de structures et dimensions que cette famille végétale déploie avec intensité…
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