Dans ce corps plaqué qui semble chercher la sortie, les mémoires se sont accumulées.
Traces d’un passé toujours présent, elles conditionnent le jeu du vivant présent, là, maintenant, souvent au corps défendant (comment ça, inconscient ?)
J’voudrais bien, oublier, ne rien regretter, laisser filer, mais j’peux point. Qui serais-je, sans mes cicatrices ?
Cet autoportrait est un cyanotype à double insolation, d’abord mon corps étendu sur la feuille enduite, puis les fleurs et feuilles du buddleia du jardin répandus sur la silhouette résiduelle.
Mon rêve secret ? Cyanotyper les corps d’autres personnes ! J’aime l’idée d’allonger les modèles les uns après les autres sur de grandes feuilles, et de réunir ensuite l’ensemble des silhouettes dans une exposition.
Laisser un commentaire