Être et faire,
Taire et dire,
Rire et plaire,
Envie de sourire.
Nulle contradiction
Dans le passage à l’action.
Naître en contraction,
Et découvrir la diction.
Facile à dire? Oh non,
Facile à taire…
Les mots sont le son
De mon désir de faire.
Pourtant le silence s’impose,
Il réclame la pause.
Et oui, il y a une clause:
Être, avant que n’ose…
Cycle infernal…
La lutte est caduque!
Rythme idéal
Pour ne pas être eunuque.
Femme je suis,
Sans rien faire.
Ma nature je fuis,
Pourquoi le taire?
Reliée au ciel,
Et les pieds sur terre,
Tel est le miel
De ma nouvelle ère.
Chemin faisant,
Je tâtonne,
Et par tous les temps
Je m’étonne.
Est-ce là le Monde,
Dans lequel en Syrie
Les peurs immondes
Repoussent la vie?
Est-ce là la Terre,
Celle qui me nourrit,
Broyée par le fer
Des grandes industries?
Est-ce là ma Planète,
Quand sur les théières
Figurent les grosses bêtes,
Hors savane et peu fières?
Est-ce là mon Univers,
Quand l’humain hait,
Et transforme en enfer
Ce qu’il foule au pied?
Et bien oui, petit scarabée!
Au sein des galaxies,
Par delà les nuées,
De fait, tu as choisi.
Ne perd pas le Nord,
Car ici tu le sais,
Quand les êtres sont d’or
S’ouvre le royaume des fées.
Quand le coeur s’ouvre,
Suivant Thérèse d’Avila,
Tu crées le Louvre,
Et fais fuir les Attila.
Partout, de tous temps,
L’amour a résisté,
Luttant contre les géants
Pour chasser le mauvais.
Autour de toi, oui,
Et surtout en dedans,
La joie et la vie
Mordent à pleines dents.
En ces jours de printemps,
Quand la sève pétille,
C’est à toi maintenant
D’enchanter les broutilles.
Être, avant que n’ose…
Par ton simple regard,
Laisse la vie rose
Devenir ton miroir.
Quand le bourgeon s’enflamme,
Permet son éclosion sacrée,
Car il est comme ton âme,
Confiante, aimante, illuminée.
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